Réussir à améliorer la qualité (interne et externe) et à inscrire durablement son entreprise dans une réelle dynamique d'amélioration continue, ne peut pas être le fruit du hasard. Cela passe par :
- l'utilisation de méthodes et outils de la qualité adaptés à la situation et à l'objectif recherché,
- et la mobilisation des hommes et des femmes de l'entreprise.
Il existe de nombreux outils pour résoudre un problème de qualité. Il ne faut pas rejeter d’emblée un outil parce qu’il semble trop compliqué ou trop simpliste. Chacun a des avantages et des inconvénients.
Tous les outils retenus dans cet article seront des aides précieuses pour faire avancer le problème vers la solution finale. Néanmoins le bon ses doit toujours primer sur l’outil, il ne faut jamais l’oublier.
1. Remue-méninges ou le brainstorming :
Le brainstorming est un outil de qualité de première nécessité qui permet de produire, en groupe, un maximum d’idées concernant des sujets à traiter, de chercher les causes potentielles d’un problème, ou encore d’inventer les solutions possibles pour le résoudre.
Il favorise la créativité et l’émergence d’idées nouvelles. Il contribue dès la première réunion à la cohésion du groupe et favorise l’expression de chaque participant.
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Il est au départ de la méthodologie de résolution de problèmes pour identifier les préoccupations des participants ensuite utilisé pour rechercher les causes potentielles du problème, enfin pour envisager les solutions à mettre en œuvre pour éliminer le problème.
2. Vote pondéré simple :
Cet outil permet la sélection du sujet à étudier parmi une présélection de sujet par le groupe de travail. Il est recommandé lorsqu’il s’agit de prendre une décision en l’absence de données quantitatives suffisantes, lors de la recherche d’une solution à mettre en œuvre.
La matrice préconisée pour la vite pondéré se présente sous la forme d’un tableau à deux entrées (les sujets présélectionnés et les noms des participants).
Cet outil est utilisé pour accélérer un choix lorsque les données sont quantitatives. Il est souvent suffisant si le problème étudié n’est pas complexe.
3. QQOQCP :
La méthode de QQOQCP permet la recherche d’informations sur un problème, afin d’avoir mieux le cerner. Une bonne définition d’un problème, c’est déjà cinquante pour cent de sa solution. Il peut être aussi utilisé pour définir les modalités de mise en œuvre d’un plan d’action. Elle évite d’oublier dans l’action un élément indispensable à la réussite du projet.
4. Diagramme cause-effet (5M) :
Le premier diagramme de causes-effet a été développé par le professeur Kaou ISHIKAWA de l’université de Tokyo en 1943. En ce sens, le diagramme causes-effet est une méthode de traitement de la qualité qui est originaire du Japon. Elle devient d’utilisation courante dans toute l’industrie japonaise et fit rendue indispensable pour contrôler le niveau de qualité.
Il visualise de façon simple l’ensemble des causes potentielles concernant le constat d’un effet quel qu’il soit. La visualisation des données sur un seul diagramme, permet l’étude des relations qui existent entre un effet et ses causes présumées regroupées en famille (Matières, Matériel, Méthodes, Milieu, Main d’œuvre).
5. Diagramme de Pareto :
Il permet de visualiser de façon simple un ensemble de données qualitatives concernant un même sujet de préoccupation. Il met en évidence ce qui est important par rapport ce qui est trivial. Il oriente le choix prioritaire d’un groupe de travail sur le principe 20/80.
80% des causes d’un problème demandent 20% de la totalité des efforts requis pour apporter une solution à la totalité des causes du problème.
Ce diagramme est donc une façon simple d’ordonner (ordre décroissant) les causes d’un problème par leur contribution (importance des types de non-conformités, pertes monétaires, coûts…). Il permet de mettre en évidence les causes dominantes, ce qui facilite le choix des actions correctives. Pareto a montré qu’environ 20% des causes produisaient 80% des effets constatés.