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Les automobiles pourraient-ils un jour fonctionner avec du biocarburant fabriqué à partir d'algues?

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Transformer les algues en carburant automobile

Ce n’est pas aussi farfelu que vous pouvez le penser ! Les voitures et les camions pourraient un jour fonctionner avec du biocarburant fabriqué à partir d'algues. Ou du moins, ils pourront l'être si les ingénieurs au Département de l'énergie du laboratoire  pacifique national nord-ouest (PNNL) réussissent à développer un moyen de produire le biocarburant en masse.  En effet, la biomasse marine (algues) pouvant être transformée en biocombustible et produits chimiques biologiques.

La production suffit-elle pour que les voitures commencent à circuler avec les algues

Les Macro algues, terme technique pour les algues, sont à l’origine cultivées « à la ferme » pour la consommation humaine. Cependant, ils pourraient  également être utilisés pour produire de l'énergie renouvelable économiquement viable sans avoir recours aux engrais synthétiques ou la terre et l'eau douce dont on a actuellement besoin pour la production alimentaire. Le département de l’énergie (DOE) estime que les États-Unis pourraient produire suffisamment de macro algues pour répondre à environ 10% des besoins énergétiques annuels du pays en matière de transport. Mais de nouvelles technologies et des approches innovantes d'ingénierie sont nécessaires pour augmenter d’une manière significative la production avant que les voitures commencent à circuler avec les algues.

Culture d’une manière efficace les algues dans une ferme en haute mer

Une mesure dans la stimulation de la culture d'algues est de savoir où le cultiver. Pour aider à répondre à cette question, une équipe dirigée par le PNNL développe un ensemble d'outils de modélisation qui permettra de prédire les meilleurs endroits et les meilleurs moments pour cultiver d’une manière efficace les algues dans une ferme en haute mer. L'équipe combinera plusieurs outils de modélisation existants pour évaluer le potentiel de croissance des algues; disponibilité des nutriments; et comment des phénomènes naturels tels que le vent, les courants, les marées, les vagues et les ondes de tempête pourraient affecter la productivité d'une ferme d’algues cultivée par l’Homme.





Quels sont les oyens finaciers et techniques consacrés à ce projet ?

Le projet a reçu un financement de 2 millions de dollars au cours de deux ans. Le bureau de Seattle du PNNL va diriger le projet et travailler avec des collègues de Georgia Tech, du laboratoire national de Los Alamos et de l'université de l’état de l’Oregon.

Une autre équipe dirigée par le PNNL développera un dispositif de culture autonome qui longe une corde en fibre de carbone de 5 kilomètres dans l'espoir de cultiver des algues à faible coût. Des balises flottantes équipées de capteurs qui traquent la position, la vitesse de déplacement, l'exposition à la lumière sous l'eau et d'autres paramètres qui garderont la longue ligne à flot. Les données recueillies  des capteurs permettront de calculer la croissance de deux espèces de varech poussant le long de la ligne. La fibre de carbone de la ligne sera fabriquée avec des déchets composites provenant de l'industrie aéronautique. PNNL appelle son système le dispositif nautique offshore  autonome, ou NOMAD.





Author: Sawsen EnnouriEmail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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