On oublie ses pneus. Parce qu'on n'y pense pas quand on achète une auto. Parce qu'on ne crève plus. Parce qu'on roule pendant des années, sans devoir les changer. On oublie que les pneus peuvent apporter une contribution significative à la réduction de l'empreinte carbone de tous.
La plupart des automobilistes admettent que les merveilles de technologie enfermées dans leur voiture, le moteur dernier cri, la boîte de vitesse intelligente, la gestion électronique ou les systèmes hybrides, tout cela contribue à une mobilité plus moderne, plus efficace et incontestablement plus propre. Mais la plupart n'ont pas en tête -parce que c'est une évidence- qu'une voiture, modeste citadine ou supercar aux performances ébouriffantes, une voiture repose sur ses quatre pneus.
« Or, rappellent les ingénieurs de Michelin, ce frottement des pneus absorbe à lui seul en moyenne un cinquième de chaque plein d'essence ! »
Les miracles d'ingéniosité concentrés dans tous les composants d'une auto aboutissent à un passage obligé : le frottement de quelques centimètres carrés de gomme sur le bitume. « Or, rappellent les ingénieurs de Michelin, ce frottement des pneus absorbe à lui seul en moyenne un cinquième de chaque plein d'essence ! » C'est tout le paradoxe de ces enveloppes de caoutchouc, aussi sophistiquées soient-elles : sans elles impossible de rouler, mais avec elles, la simple résistance au roulement compte pour 20 % -et jusqu'à 30 % - de la consommation des véhicules. Conséquence logique : le choix judicieux de ses gommes permet de réduire sa consommation globale de 10 %.
Tous les pneus ne se valent pas. Ces équipements ne représentent pas une dépense anodine. Les pneus Michelin ont démontré depuis longtemps qu'ils avaient une durée de vie supérieure aux autres. Mieux, inventeur du pneu « Energy Saver », le premier pneu vert, en 1992, Michelin en propose aujourd'hui la sixième génération. Ce pneu combine une adhérence renforcée avec une résistance au roulement diminuée de 20 %. Il est certes un peu plus cher à l'achat. Mais ce surcoût est vite compensé par une économie moyenne de 0,2 litres aux cent kilomètres, soit 4 g de CO2. Sur la durée du vie du pneu, cela représente un gain moyen de 125 €…
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Les pneumatiques sont des produits de haute technologie. Il faut donc les choisir avec soin. Et ensuite les préserver. Vérifier leur pression une fois par mois est un pré-requis. Non seulement le sous-gonflage peut provoquer des accidents par éclatement, mais il entraîne une surconsommation de carburant de 5 à 10 %. Rappelons qu'on vérifie la pression des pneus à froid et qu'on n'hésite pas à ajouter 0,2 ou 0,3 bars à la recommandation du constructeur, pour compenser la perte d'air, inévitable lors de la manipulation du gonfleur. Surgonfler peut être tentant, puisque cela réduit la surface de contact du pneu avec le sol. Mais cela réduit aussi la stabilité… Enfin, on évitera de rouler avec des pneus trop usés, en sachant lire les indicateurs d'usure (en fond de sculpture, dans les rainures principales). Le témoin ne doit pas être inférieur à 1,6 mm. Sauf sous la pluie, les pneus usés ne réduisent pas l'adhérence : ils augmentent la consommation. Gestes simples, certes, mais à l'impact significatif quand ils sont adoptés par des milliards d'automobilistes.