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Dans une étude réalisée par ConcepTEC.net, des sociétés spécialisées dans la fabrication des emballages alimentaires en papier carton biodégradable se sont engagée, suite à la signature de la convention entre la Chambre syndicale des grandes surfaces (Carrefour, Géant, Magasin Général et Monoprix) dans un nouveau défi pour réduire l'impact des emballages en plastique sur l'environnement. La convention signée en 2016 entre le syndicat et le ministère de l'environnement avait pour but de proposer des alternatives aux emballage et sachet jetables existants.

Un milliard de sachets jeté dans la nature chaque année en Tunisie

Il est à noter qu’actuellement, un milliard de sachets en plastique est produit chaque année en Tunisie, dont 350 million de sachets sont utilisés par les 4 hypermarchés, soient 35 % de la production totale annuelle.

Des société ont signé des conventions avec les super-marchés pour leurs fournir des sacs en carton biodégradable comme une des alternatives proposée à part les sachets en polypropylène tissé et les sacs en polyéthylène basse densité réutilisables.

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Après plusieurs essais et des tests, on a réussi à produire des sacs en papier kraft biodégradable et qui répondent aux exigences des supermarché. Le papier kraft est composé de fibres long, ce qui leur donne une meilleure résistance mécanique que les cartons ordinaires tel que le papier couché qui est constitué par des fibres courts. Ce sac est capable de supporter 10 kg dans un volume de 30 x 13 x 40 cm3 avec des poignées en papier torsadé collés avec une colle spéciale et résistante.

Impact sur l'environnement

Les sacs en papier se décomposent au bout de 2 à 5 mois seulement alors que les sacs en plastique peuvent atteindre des centaines d'années pour se dégrader. Le sac en carton est fabriqué à partir de sources renouvelables tels que les fibres de bois qui sont recyclables à 100 % et il peut aussi être réalisé à partir du recyclage des papiers et des cartons alors que le sac en plastique est réalisés à partir du pétrole qui est une source non renouvelable.

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Les difficultés : coûts, habitudes, lois

Malgré sa capacité de production 100 % automatisée, avec une productivité de 75000 sac par jour, ce qui permet de réduire énormément le coût par rapport au procédé manuel qui ne pourra pas dépasser les 4000 sacs par jour, le coût des sacs cartonnés (470 millimes pour le consommateur final) reste relativement élevé, par rapport au grand concurrent qui est le sac en plastique.

Cette solution reste une alternative biologique importante qui trouve encore des difficultés surtout vis-à-vis le consommateur et ses habitudes. De plus, certains industriels du domaine, proposent à l'état de réduire la TVA sur ce type d'emballage jusqu'à 6 % au lieu de 18 % comme participation à ce défi environnemental, ce qui permet d'encourager les sociétés à produire et à vendre et le consommateur à acheter ! (mais pourquoi pas l'éliminer totalement ?)

La patience et l’endurance : les clés du succès

Ces difficultés ne sont pas nouvelles pour les société actives dans le domaine de l’emballage bio, puisque les utilisateurs et les consommateurs ainsi que les producteurs de produits alimentaires, jusqu’à nos jours, n’ont pas encore l'habitude d'utiliser ces sacs cartonnés qui respectent les normes de santé et d'hygiène depuis l’époque ou on utilisait le papier blancs journal. Ce qui peut être résolu petit à petit par les efforts et au cours du temps.

La consommation des sacs en papier reste minoritaire par rapport au plastique. Elle ne dépasse pas 20 million annuel, c'est-à-dire 2 % par rapport aux sachets en plastique.

Il est à noter que les sacs en cartons produits sont aussi utilisés aussi en pharmaceutique, textile et habillements, pâtisseries ...